Les collectifs membres de la COCAFEM/GL du Burundi CAFOB, DUSHIREHAMWE et RFP se sont joint à tous les Burundais et au monde entier, ce mardi le 8 mars 2016 pour célébrer la Journée Internationale de la Femme sous le thème « Burundi 50-50, d’ici 2025, bâtissons un environnement favorable à l’égalité des sexes ». Marqué par la présence importante des femmes habillées aux couleurs du « pagne du 08 mars 2016 », les festivités de circonstance étaient organisées au chef-lieu de la province de BUBANZA (Nord-Ouest) dont l’invité d’honneur était la première dame du pays, Madame Denise NKURUNZIZA.
Loin d’être la fête des femmes, le 8 mars a expliqué Dorothée BUHANGARE une militante des droits de la Femme du CAFOB, est la Journée Internationale de revendication des droits des Femmes. Une occasion pour les groupes et associations militant en faveur des droits de la femme de dresser le bilan des progrès réalisés, d’appeler à des changements positifs et de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes.
Pour sa part, l’épouse du Président de la République du Burundi, Madame Denise NKURUNZIZA a, dans son allocution, indiqué que le thème du jour a été choisi dans le but de lancer un appel à toute la population, y compris aux femmes, de valoriser et donner la place aux femmes et filles dans tous les secteurs de la vie nationale. Cela pour rendre le pays prospère et parvenir à l’égalité des sexes d’ici 2025, a-t-elle expliqué. Pour finir, elle a lancé un appel à tous les burundais pour un changement de comportement et l’implication de chacun afin que la femme burundaise soit valorisée et considérée.
Au cours des festivités, la première dame a non seulement remis des certificats d’honneur à cinq femmes qui se sont démarquées dans différents secteurs de la vie du pays, mais a également distribué des vivres constitués de riz et haricots aux vulnérables de la commune BUBANZA. En guise de remerciement, les femmes de cette entité ont à leur tour remis à la première dame de la République une génisse du nom de « Gir’ijambo ».
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