L’harcèlement sexuel, une réalité en milieu scolaire en RDC

Admin Non classé août 22, 2016
51% des élèves du primaire et du secondaire à Kinshasa en RDC ont déclaré avoir subi des attouchements inappropriés, des pressions et avoir été contraints de supporter des blagues à connotation sexuelle. Ceci ressort d’une étude menée sur l’apprentissage participatif entre élèves concernant des jeunes filles de 11 à 19 ans et des parents.

51% des élèves du primaire et du secondaire à Kinshasa en RDC ont déclaré avoir subi des attouchements inappropriés, des pressions et avoir été contraints de supporter des blagues à connotation sexuelle. Ceci ressort d’une étude menée sur l’apprentissage participatif entre élèves concernant des jeunes filles de 11 à 19 ans et des parents.

Selon un enseignant d’une école primaire de KINSHASA qui a gardé son anonymat, l’harcèlement sexuel en milieu scolaire est l’un des facteurs conduisant à la déscolarisation des filles. Cette forme de violence peut être à l’origine de la baisse dans les performances scolaires, la crainte et la peur d’aller à l’école ainsi que l’abandon pur et simple des études, a-t-il ajouté.

Selon une étude menée par le bureau de l’UNICEF à Kinshasa et les données du ministère de l’enseignement primaire et secondaire et initiation à la nouvelle citoyenneté (2013-2014), l’inégalité des garçons et filles en milieu scolaire est une réalité en RDC. En effet, il ressort de ces sources les statistiques de 46% de filles contre 54% de garçons à l’école primaire ; 36% de filles contre 64% de garçons au secondaire ; et 32% de filles contre 68% de garçons à l’université. On en déduit que près de la moitié des filles congolaises sont scolarisées mais beaucoup d’entre elles arrêtent l’école avant la fin du cycle primaire ou secondaire en raison de ces genres des violences.

Engagé dans la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre en RDC et dans la région des Grands Lacs, le Comité National Femme et Développement (CONAFED) avec l’appui de la COCAFEM/GL, mène depuis 6 ans dans le cadre du PLUVIF une sensibilisation communautaire sur les formes de violence faite à la femme et la jeune fille, leurs causes et conséquences. Une occasion pour Jeanne NZUZI, Secrétaire Permanente du CONAFED d’affirmer que la femme est un être humain à part entière à prendre en compte dans le développement national. On ne peut pas l’exclure du processus de développement national.

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