L’Association DUSHIREHAMWE, membre de la COCAFEM/GL a organisé le 27/01/2016 dans la commune GIHETA une rencontre des intervenants inscrits dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles dans cette communauté. L’objectif de cette rencontre était d’échanger sur les activités réalisées par le comité composé de cinq personnes issues de chaque structure de cette localité intervenant dans le PLUVIF ; qui a été mis sur pied pour suivre et coordonner les activités dudit projet au niveau local et adopter des nouvelles stratégies adaptées pour la pérennisation des acquis du PLUVIF après le désengagement des Bailleurs.
Parmi les réalisations de ce comité, figurent des sensibilisations contre les VSBG dans la localité à travers différentes réunions organisées par les membres de ce comité afin de susciter l’apport de tout à chacun dans le combat contre les VSBG, des actions en vue d’une conciliation des couples en difficultés, sensibilisation à l’endroit des couple illégalement mariés sur l’importance de s’enregistrer à l’état civil ainsi que l’orientation des victimes des VSBG vers les centres d’accueil pour l’écoute et les manières dont ces victimes peuvent porter leurs plaintes à la justice.
Par rapport aux désengagements du PLUVIF, les représentants des structures intervenants dans le PLUVIF ont réaffirmé leur engagement de travailler en synergie pour l’efficacité en matière de lutte contre les VSBG. Ils ont crée un groupe nommé « Groupe pour la Lutte des Violences faites aux Femmes et aux Filles (GLUVIF) » et se sont entendu de poursuivre de telles rencontre au moins une fois le trimestre. En ce qui concerne les moyens financiers, ces intervenants se sont convenu de payer une somme de 1000fbu par mois et par personne représentant les frais de cotisation pour assurer les dépenses urgents lors du secours des victimes.
Au terme de cette rencontre, pour bien mener le combat contre les VSBG dans cette localité, les intervenants aussi membre du GLUVIF ont recommandé aux planificateurs du PLUVIF, aux partenaires de ce dernier, y compris le gouvernement de rester tout prêt d’eux afin de les appuyer tant moralement que matériellement, étant donné que ce genre d’activité demande beaucoup de moyens et de l’expérience en matière de lutter contre les VSBG.
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