Journée de l’enfant africain, le 16 juin

Admin ACTUALITES, Non classé juin 16, 2022

Saisissant l’opportunité du 16 Juin, journée de la commémoration de la l’enfant africain, reconnue comme une journée revendication des droits et protection des enfants /élèves chaque année depuis son agrément en 1991, en souvenir du massacre de centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto par le pouvoir de l’apartheid le 16 juin 1976,

La COCAFEM/GL lance un cri à l’endroit des décideurs tant au niveau international, régional que national pour :

  • La protection des enfants dans les zones en conflits et invite de ce fait, la Communauté Internationale et les pays de la région de Grands Lacs à poser les bases d’une stabilité pérenne de façon à rompre avec le cycle des violences et de l’impunité des crimes commis contre les enfants, notamment dans la partie Est de la RDC
  • Le réexamen inclusif et exhaustif des cadres juridiques et des politiques en matière d’éducation, suivi de leur vulgarisation au grand public, en vue de bannir les préjugés et stéréotypes autour de l’éducation des enfants filles et ceux en situation de handicape
  • L’accroissement du budget dédié à l’éducation ainsi que la planification et la budgétisation sensibles au genre, pour une éducation inclusive et de qualité
  • L’institutionnalisation de la pédagogie sensible au genre dans les établissements scolaires, par l’utilisation des processus et pratiques d’enseignement/apprentissage sensibles au genre c’est-à-dire qui se penchent sur les besoins spécifiques des apprenants en vue de l’accès et le maintien des filles à l’école, du primaire à l’université, ainsi que dans les filières techniques et scientifiques
  • La mise en place des mécanismes de participation égalitaire et le renforcement des capacités des femmes dans les instances de prise de décisions dans le secteur de l’éducation. Les femmes occupant les postes décisionnelles sont capables de changement significatif dans la promotion de l’éducation des filles/adolescentes parce qu’elles ont beaucoup plus de connaissances et sont plus sensibles sur les besoins spécifiques des filles/adolescentes en éducation