Sensibilisation sur le code de la famille congolais en faveur des couples en difficulté en RDC

Admin Non classé août 22, 2016
Pour améliorer la situation vitale des couples en difficulté du quartier PANZI, au Sud-Kivu et faire face à l’ignorance des textes juridiques nationaux et internationaux les caractérisant, le Conseil des Organisations Féminines Agissant en synergie (COFAS) membre de la COCAFEM/GL, a organisé en date du 16 novembre 2015 une séance de sensibilisation sur le code de la famille congolais en RDC en faveur de 25 couples dudit quartier.

Pour améliorer la situation vitale des couples en difficulté du quartier PANZI, au Sud-Kivu et faire face à l’ignorance des textes juridiques nationaux et internationaux les caractérisant, le Conseil des Organisations Féminines Agissant en synergie (COFAS) membre de la COCAFEM/GL, a organisé en date du 16 novembre 2015 une séance de sensibilisation sur le code de la famille congolais en RDC en faveur de 25 couples dudit quartier.

Lily CIVAVA et Pierre ZIHALIRWA respectivement Secrétaire Exécutive et Point focal PLUVIF au COFAS ont à tour de rôle expliqué à leurs interlocuteurs le contenu de quelques articles du Code de la famille Congolais notamment ; les articles 337 et 339 sur les dispositions générales des fiançailles et l’article 352 relative à la capacité de contracter le mariage afin d’aider les couples présents à cerner certaines réalités de la vie conjugale et leur permettre à résoudre les problèmes récurrents des violences domestiques au sein de leurs ménages.

En vu d’aborder la question des causes et conséquences des violences domestiques, une lumière a d’abord été faite sur les articles 349, 106, 116, 117, 126 du code de la famille par le Consultant juridique au sein du COFAS, Maitre Joseph AMATISUMBI pour des questions relatives à la formation du mariage, naissance de l’enfant, cas d’enfant né hors mariage,… Les différents types des violences domestiques ont en outre été présentés à savoir mariage forcé, coups et blessures subis, esclavage sexuel… suivi de leurs principales causes comme l’ignorance des textes légaux et spécifiquement du Code de la Famille, l’ivresse, l’intolérance et l’égoïsme, et dont les conséquences sont le divorce, l’abandon scolaire des enfants, la multiplication des maladies sexuellement transmissibles (IST) et autres.

Pour faire valoir leur liberté de mariage, le Consultant juridique de COFAS a enfin exhorté ses interlocuteurs à appliquer l’article 336, alinéa 2 du Code de la famille qui stipule que : « Toutefois, en cas de contrainte exercée par les parents, le tuteur ou toute personne qui exerce en droit l’autorité sur l’individu, ce dernier peut saisir le conseil de famille, lequel statue. En cas de désaccord, le tribunal de paix en sera saisi ».

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