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Le PLUVIF renforce les capacités des leaders engagés dans la lutte contre les VSBG à l’Est de la RDC et dans la capitale à Kinshasa
Renforcer les capacités des leaders engagés dans la lutte contre les VSBG pour améliorer la qualité de leur prestation dans l’orientation et la dénonciation des cas des VSBG et pérenniser ainsi les acquis de ce projet en RDC ont été les objectifs des séances organisées consécutivement en RDC par 3 collectifs membres de la COCAFEM/GL à savoir CAFED à Bueremana/Masisi au Nord Kivu du 28 au 29 juillet 2016, COFAS à Panzi/Bukavu au Sud Kivu du 8 au 9 aout 2016 ainsi que CONAFED en commune de Kisenso/Kinshasa du 15 au 16 août 2016.
Au total 78 leaders engagés (33 au Nord Kivu, 22 au Sud Kivu et 23 à Kinshasa) ont à nouveau été rôdés sur les techniques de communication et d’accompagnement psychologiquement des victimes ainsi que sur les différents concepts clés et formes des VSBG. Dans les 3 zones ciblées une réflexion a été menée sur les solutions durables pour éradiquer le fléau des VSBG dont les causes profondes s’avèrent être les guerres, l’ignorance, la pauvreté, les croyances et/ou coutumes rétrogrades, l’alcoolisme, les drogues, le chômage, les mariages précoces et/ou forcés, la dépendance presque totale des femmes à leurs maris,…
Les conclusions de ces réflexions ont convergé vers la nécessité de la mise en œuvre effective et la vulgarisation des différentes dispositions réprimant les VSBG en RDC et dans la région savoir ; la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour, la loi n° 06/018 du 20 juillet 2006 modifiant et complétant le décret du 30 janvier 1940 portant code pénal congolais, la loi n° 06/019 du 20 juillet 2006 modifiant et complétant le décret du 06 août 1959 portant code de procédure pénale congolais, la loi n° 87-010 du 1er août 1987 portant code de la famille, la loi N° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’Enfant, la Déclaration des chefs d’Etat et de Gouvernement des Etats membres de la CIRGL de 2011 à Kampala,… Dans chacune des 3 zones concernées, cette analyse s’est faite avec le concours des facilitateurs partenaires au projet.
A l’issu de ces séances, les 78 leaders engagés se sont engagés à continuer à prévenir et à lutter contre les VSBG via des sensibilisations au sein de leurs communautés respectives, l’accompagnement des victimes des VSBG, la médiation dans les familles en difficultés ainsi que la dénonciation des auteurs de viol à la justice.