EDUFAM met en place l’approche basée sur les contrats sociaux dans ses zones d’intervention pour un accompagnement du projet par les communautés

Admin ACTUALITES mai 26, 2021

Le projet Éducation des filles pour un avenir meilleur dans la région des Grands Lacs (ÉDUFAM), mis en œuvre par la Fondation Paul Gérin-Lajoie (FPGL) et le Centre d’Étude et de Coopération Internationale (CECI en partenariat avec la Concertation des Collectifs des Associations Féminines de la région des Grands Lacs (COCAFEM/GL),

et leurs partenaires au Burundi, en République démocratique du Congo et au Rwanda, vise pour une durée de 4 ans (2020-2023),  l’autonomisation accrue par l’éducation des filles, des adolescentes et des femmes (f/a/F) victimes des conflits dans la région des Grands Lacs.

En effet, pour réduire les obstacles sociaux et culturels à l’éducation des filles, le projet EDUFAM met en place depuis Février 2021 l’approche des contrats sociaux dans ses zones d’intervention en faveur de la protection des droits des filles et adolescentes (f/a) et la primauté de l’éducation, pour impliquer davantage et stimuler le leadership des communautés dans leur ensemble pour une prise de conscience critique qui mène à un changement durable dans la réduction des obstacles à l’éducation des filles et adolescentes, incluant la réduction des VSBG. Ces contrats sociaux joueront également en faveur de la réintégration des enfants et adolescent, en particulier des filles et adolescentes, à l’école suite aux périodes de fermeture des écoles.

Ce processus a été lancé dans les zones ciblées par le projet dans les trois pays avec l’appui d’une équipe de trois consultants recrutés au niveau régional (Burundi, RDC et Rwanda) incluant l’accompagnement et la formation de la COCAFEM/GL et des partenaires d’exécution d’EDUFAM sur l’approche du contrat social dans la promotion de l’éducation des filles ainsi que les outils participatifs comme la matrice RRP, le plaidoyer pour leur permettre de faire un bon suivi dans la mise en œuvre des contrats sociaux.

S’en est suivi un renforcement des acteurs clés des acteurs clés, agents de changement, les intervenants  par  les partenaires, contrat social et autres thèmes connexes  pouvant soutenir sa mise en œuvre dont la matrice  RPP, la facilitation, le plaidoyer, l’importance de l’éducations des filles et adolescentes , sur l’autonomisation  et  les  droits et la protection des enfants et  des filles  en  particulier,… afin de leur permettre de reconnaitre et de prendre conscience et d’identifier des facteurs qui soutiennent l’exclusion des filles adolescentes à l’éducation dans leurs contextes respectifs. Cela a conduit à l’identification des pistes des solutions, à la formulation des résolutions en termes d’engagements des différents parties prenantes pour la promotion de l’éducation des filles dans la région ce, dans le but de soutenir leur autonomisation.

L’objectif poursuivi à travers ces étapes de renforcement des acteurs et membres de la communauté étant celui d’obtenir le changement de comportement, d’attitudes, de perception, d’appréhension au niveau individuel et plus tard le changement des normes et structures sociales au niveau socio-politique pour mettre fin aux pratiques négatives et discriminatoires qui maintiennent les femmes dans un cycle de vulnérabilité caractérisé par des violation de leurs droits et les exposant aux VSBG.

Il sied de signaler que ce processus a constitué une occasion pour les femmes et les filles une opportunité de s’exprimer pour faire entendre leurs voix sur les différents types de violences et discriminations dont elles sont victimes, et qui ne plaident pas à leur accès ni à leur maintien à l’école. Par ailleurs, l’approche communautaire mise à contribution à travers le contrat social pour la promotion de l’éducation des filles a été soutenue par une autre approche axée sur l’éducation aux droits notamment à travers les textes légaux et engagements des États pris à différents niveaux (national, régional et international) qui soutiennent les principes d’égalités des droits, de chance à l’éducation. Il s’agit notamment :

  • Les constitutions nationales
  • Les lois nationales sur la parité, sur la protection des droits de la femme et de l’enfant, différentes stratégies d’Égalité de chances, déclarations sur la promotion des droits des femmes, …
  • Les lois sur la prévention et la répression contre les VSBG,
  • Les politiques Nationaux de Lutte contre les (VBG),
  • Les politiques et textes nationaux sur la promotion de l’éducation des filles,
  • Les Politiques genre et différents mécanismes pays, ….
  • La déclaration universelle des droits de l’homme,
  • Le protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatifs aux droits des femmes communément dit « Protocole de Maputo »,
  • La convention sur l’élimination de toutes les discriminations à l’endroit de la femme,
  • Le protocole d’accord de la SADC sur le genre et le développement,
  • La résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies.
  • La convention des Nations-Unies sur les Droits de l’Enfant,
  • La déclaration des chefs d’État et de gouvernement des États de la CIRGL sur les VSBG, communément dite « Déclaration de Kampala sur les VSBG »
  • Les objectifs de Développement Durable, articles 4 ,5 et 10 etc., 

Première validation du contrat social avec objectif d’apporter des amendements nécessaires de la part des acteurs clés y compris de la part des partenaires, en rapport avec les résolutions prises lors de l’atelier de l’atelier de l’élaboration de la première ébauche. Signalons que, ce fut des moments forts de discussions, débats et consensus dans la reformulation des résolutions en termes d’engagement consistants pour la promotion après l’exploration des pistes des solutions sur les pratiques discriminatoires, attitudes et coutumes rétrogrades, qui empêchent l’éducation des filles ; et seront suivi par les comités misent en place.

En Mai 2021, les partenaires de mise en œuvre du projet CAFOB dans la zone du Burundi, COFAS dans celle du Sud Kivu/RDC et Profemmes Twese Hamwe au Rwanda ont mené une série de sensibilisation des versions préliminaires de contrat social obtenue dans chaque zone, auprès  des populations bénéficiaires du projet en vue de collecter leurs avis et susciter l’appropriation desdits contrats par toutes les couches avant  la cérémonie  communautaire de signature avec tous les  acteurs prévue au plus tard pour la première semaine de Juin 2021.

  1. Signature des contrats sociaux

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