L’Association DUSHIREHAMWE, membre de la COCAFEM/GL a effectué en date du 12/5/2016 une visite de travail à Madame BAYAVUGE Jovithe, Administrateur de la commune Mugina en Province de CIBITOKE nouvellement élue. L’objectif de cette visite était de l’informer du travail abattu avec le Réseau des médiatrices de paix nommé « ABAKANGURIRAMAHORO » œuvrant depuis deux ans dans sa localité pour l’inviter à collaborer avec ledit réseau.

L’Association DUSHIREHAMWE, membre de la COCAFEM/GL a effectué en date du 12/5/2016 une visite de travail à Madame BAYAVUGE Jovithe, Administrateur de la commune Mugina en Province de CIBITOKE nouvellement élue. L’objectif de cette visite était de l’informer du travail abattu avec le Réseau des médiatrices de paix nommé « ABAKANGURIRAMAHORO » œuvrant depuis deux ans dans sa localité pour l’inviter à collaborer avec ledit réseau.

Pour Madame BAYAVUGE Jovithe, le projet Réseau des Femmes Actrices de Paix et de Dialogue (RFAPD) est un canal efficace de résolution et prévention des conflits, de sensibilisation et de dialogue entre toutes les parties prenantes sur les questions touchant la communauté et particulièrement les femmes. Les médiatrices ont pour rôle de mobiliser la population sur les collines et dans les différentes zones sur les méfaits du concubinage qui est monnaie courante dans la région et dans la commune Mugina en particulier. Est qualifié de concubinage, le fait pour un homme d’avoir plus d’une femme en violation des textes juridiques régissant le mariage et l’affiliation au Burundi. Pour sa part, l’administrateur a réitéré sa volonté à lutter contre le concubinage et a par ailleurs déploré le comportement irresponsable des jeunes qui s’adonnent à l’abandon scolaire suite aux mariages précoces et aux grossesses non désirées.

Madame BAYAVUGE Jovithe s’est fermement engagée à collaborer avec les médiatrices de paix « ABAKANGURIRAMAHORO » afin d’impulser le changement social dans la communauté à travers la décentralisation des services communaux vers les collines pour permettre un meilleur accès pour la population de régulariser les unions libres et de se faire enregistrer à l’état civil ainsi que leurs enfants non encore enregistrés. D’où la nécessité d’échange d’informations sur une base régulière entre cette autorité et les médiatrices.