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RÉUNION CONSULTATIVE: ÉVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DE L’AGENDA FEMMES, PAIX ET SÉCURITÉ EN AFRIQUE DAKAR, SÉNÉGAL, 17-19 DÉCEMBRE 2019
La Commission de l’Union Africaine, par l’intermédiaire du Bureau de l’Envoyé spécial pour les femmes, la paix et la sécurité, a convoqué du 17 au 19 décembre 2019, au King Fahd Hotel à Dakar, Sénégal, une réunion consultative des États membres et des communautés économiques régionales qui ont des plans d’action pour évaluer les progrès accomplis par les États membres dans l’utilisation du cadre des résultats continental (CCR) dans le suivi de la mise en œuvre de leurs plans d’action de l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité (FPS). En effet, jusqu’au moment de ces assises, 25 États membres et 5 Communautés Economiques Régionales avaient déjà adopté des plans d’action de la mise en oeuvre de cet Agenda.
La réunion a connu la participation des pays suivants: Burkina Faso, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Guinée, Kenya, Mali, Mozambique, Namibie, Nigéria, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Soudan du Sud, Togo et Ouganda. Le Gabon et la Tanzanie qui élaborent les plans d’action nationaux ont également participé à la réunion consultative de Dakar.
La réunion consultative étant un espace annuel pour faire le bilan collectif des engagements pris par les Etats membres en vue de respecter pour l’agenda FPS. Les discussions ont porté sur : les succès / réalisations enregistrés en 2019 illustrés par des histoires de changement significatif, les conditions nécessaires ayant favorisé le succès, les défis rencontrés dans l’utilisation des indicateurs et la production des rapports utilisant le CCR, les solutions spécifiques au contexte conçues pour relever tous les défis rencontres, les leçons apprises au cours de l’année en cours; et les suggestions en termes de solutions pour l’amélioration du reporting CCR.
Représentée par Marguerite MUTUMWINKA et Nicole NYANGOLO respectivement, Présidente et Chargée des Programmes, la contribution de la COCAFEM/GL a porté sur la nécessité pour la société civile africaine de renforcer son plaidoyer auprès des Gouvernements pour la prise des mesures coercitives et l’application des lois relatives à l’agenda FPS, mais aussi pour l’adoption des pratiques de mobilisation des ressources, de planification et de budgétisation sensibles au genre. Des recommandations ont été formulées dans ce sens aux Etats membres de l’Union Africaine notamment, pour inscrire au Budget national une ligne sur l’Agenda FPS et élaborer des lois spécifiques et renforcer celles existantes en tenant compte du contenu de la Résolution 1325 et connexes.