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Les autorités de la RDC, à travers la Police Nationale Congolaise (PNC) se disent préoccupées par le phénomène des violences sexuelles qui prend actuellement une ampleur tant en milieux professionnel, scolaire que familial. Ceci a été dit devant la presse ce mercredi 15 juin 2016, par le point focal Genre de la PNC, Madame Nene Musavuli.

D’après le point focal Genre de la PNC, le Gouvernement congolais a rendu effective la révision de certaines dispositions du Code Pénal face à la nécessité de prévenir et de réprimer sévèrement les infractions se rapportant aux violences sexuelles parce que ne contenant pas toutes les discriminations que le droit international a érigées en infractions, ainsi que certaines dispositions du Code de procédure pénale en la matière.

Pour ce faire en cas de viol, Madame Nene Musavuli a interpellé les victimes à se rendre au poste de police le plus proche de leurs domiciles ou au parquet compétent, d’y déposer une plainte en dénonçant les faits et de se rassurer de l’identité des délinquants, lorsqu’il est possible de les connaitre. Mais à défaut de déposer une plainte contre inconnu, en fournissant le plus de détails possibles sur les agresseurs. « L’OPJ a l’obligation de procéder immédiatement aux enquêtes dès qu’il est saisi d’une plainte ou d’une dénonciation. Par ailleurs, les relations sexuelles avec une personne de moins de 18 ans, même consentante, sont considérées comme un viol », a souligné ce point focal Genre de la PNC.

En définitif, la COCAFEM/GL apprécie cette initiative du gouvernement congolais qui vient à point nommé pour l’atteinte des objectifs du PLUVIF dont les activités se clôturent au niveau des zones d’interventions à la fin de l’année 2016.