Du 10 au 11 mars 2016 à Kinshasa en RDC, la COCAFEM/GL a organisé en collaboration avec le Ministère de la Femme, Famille et Enfant de la RDC sa 3ème Conférence Régionale sur la problématique de la domestication et de la mise en œuvre de la Déclaration de Kampala sur les VSBG et de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Du 10 au 11 mars 2016 à Kinshasa en RDC, la COCAFEM/GL a organisé en collaboration avec le Ministère de la Femme, Famille et Enfant de la RDC sa 3ème Conférence Régionale sur la problématique de la domestication et de la mise en œuvre de la Déclaration de Kampala sur les VSBG et de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Les participants étaient composés par les représentants des Ministères Sectoriels du Burundi et de la RDC, de la Commission de l’Union Africaine (le Bureau de l’Envoyée Spéciale Femme, Paix et Sécurité et le Département Femme, Genre et Développement), des organisations internationales (CECI, ACTION AID, MEDICUS MUNDI,…), la CIRGL (Secrétariat Exécutif, Forum régional des Parlements, Forum régional des Femmes, Centre régional sur les Violences Sexuelles et Basées sur le Genre de Kampala, CERED-GL), des Agences des Nations Unies (UNFPA, PNUD) et des OSC du Burundi, de la R.D.Congo, du Rwanda, de la Tanzanie, de l’Ouganda, du Kenya, de la République Centrafricaine, du Soudan du Sud.

A l’ouverture de la Conférence, l’Ambassade du Canada a émis le vœu de voir des recommandations pertinentes être formulées en vue du renforcement des dispositifs pour lutter efficacement contre les VSBG et l’impunité dans la région. Entre autre objectif assigné à cette conférence il s’agissait pour les participants d’analyser et prioriser les problèmes/enjeux sur lesquels la COCAFEM/GL et d’autres parties prenantes vont engager un dialogue politique en vue de favoriser des changements et la mise en œuvre de ces instruments. A cet effet, les participants ont défini des actions prioritaires lors des travaux en groupe et en plénière, desquels découlera une feuille de route ou Plan d’Action pour la COCAFEM/GL et ses partenaires pour le plaidoyer.

L’impunité étant au centre des discussions du 2ème Jour, les participants ont spécialement recommandé aux Etats membres de la CIRGL et de rendre effectif le protocole portant sur la coopération judiciaire entre les Etats membres de la CIRGL et d’accélérer la mise en place des laboratoires Médico-légaux et de faciliter en particulier le test ADN, en vue des preuves scientifiques irréfutables en cas de Violences Sexuelles et Basées sur le Genre. La Conférence a été sanctionnée par un Communiqué final (disponible en intégralité sur ce site dans la Rubrique Publications sous lien de menu Communiqués de presses).Retour ligne automatique
Les Organisations de la société civiles représentées ont notamment émis le vœu de solidifier les liens de collaboration avec la COCAFEM/GL et lui ont en outre recommandé de renforcer sa relation avec la Commission de l’Union Africaine par la demande du statut d’observateur.

Etant donné la problématique de la mise en œuvre des décisions prises, le Professeur Alphonse NTUMBA Secrétaire Exécutif de la CIRGL a pour sa part interpellé les Etats membres de la CIRGL à s’approprier et à intérioriser les instruments internationaux pour lutter efficacement contre les VSBG et l’impunité, pour le bien être des populations de la Région. La ministre de la Femme, Famille et Enfant, Lucie KIPELE a dans son mot de clôture, félicité les participants à cet atelier pour l’atteinte des objectifs lui assignés signe de leur engagement à lutter contres les VSBG lequel engagement soutenu par les Etats membres de la CIRGL au regard de la pertinence de la question.