Au Burundi, les trois organisations membres de la COCAFEM/GL ont à tour de rôle organisé des ateliers de sensibilisation sur la masculinité positive à l’endroit des leaders communautaires, élus locaux et membres de la société civile. L’activité a eu lieu consécutivement du 30/11 au 03/12/2015 à BUJUMBURA pour le RFP (Réseau Femmes et Paix), du 8 au 11/12/2015 à KAYOKWE pour CAFOB (Collectif des Associations et ONGs Féminines du Burundi) et du 15 au 18/12/2015 à GIHETA pour l’Association DUSHIREHAMWE.

Au Burundi, les trois organisations membres de la COCAFEM/GL ont à tour de rôle organisé des ateliers de sensibilisation sur la masculinité positive à l’endroit des leaders communautaires, élus locaux et membres de la société civile. L’activité a eu lieu consécutivement du 30/11 au 03/12/2015 à BUJUMBURA pour le RFP (Réseau Femmes et Paix), du 8 au 11/12/2015 à KAYOKWE pour CAFOB (Collectif des Associations et ONGs Féminines du Burundi) et du 15 au 18/12/2015 à GIHETA pour l’Association DUSHIREHAMWE.

Ces ateliers organisés dans le cadre du PLUVIF avaient pour approche « l’implication des hommes comme partenaire » dans la lutte contre les VSBG. Quatre axes y ont été développés à savoir : le genre et pouvoir, la sexualité, la violence et l’action. Au total 124 personnes ont été sensibilisées par les trois organisations : 25 hommes et 15 femmes pour le RFP, 32 hommes et 10 femmes pour CAFOB et 30 hommes et 12 femmes pour l’Association DUSHIREHAMWE.

Dans en premier temps, le facilitateur Joseph MUJIJI a développé les notions de genre et pouvoir, suite aux interventions des participants les différences entre les règles de comportements des hommes et des femmes ont été identifiées. Sur base de quelques expressions culturelles (proverbes), il a expliqué comment ces règles de genre ont un impact négatif sur les femmes dans le contexte burundais : ‘Inkokokazi ntibika isaki ihari’ (la femme ne peut pas prendre la parole en présence de l’homme), ‘Umwigeme n’akarago k’abaraye’(la fille est considérée comme un objet de plaisir de tout passant), ‘Impfizi ntiyimirwa’(Il n’existe pas d’interdit en matière de sexe pour l’homme),… Retour ligne automatique
Tout en exhortant ses interlocuteurs à une sexualité responsable, le facilitateur leur a expliqué comment les relations intimes peuvent être porteurs de violences l’instar des conflits pouvant surgir dans une communauté.

Les hommes présents à ces assises ont été conviés à des réflexions individuelles et collectives sur la mise en place des stratégies visant à promouvoir les relations saines, le développement des pratiques sexuelles justes et plus responsables ainsi que les modes de remises en question et de responsabilités face à la violence des hommes contre les femmes. À cet effet, les participants à ces trois rencontres se sont engagés à être exemplaires, à mener des sensibilisations au sein des communautés qu’ils représentent et à lutter contre la consommation des boissons prohibées et autres drogues.