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Dans le cadre de son Projet Régional de Lutte contre les Violences envers les filles et jeunes femmes dans la Région Des Grands Lacs Africains (PLUVIF) financé par le Ministère des Affaires Etrangères, du Commerce et du Développement du Canada (MAECD) à travers le Centre d’Etude et de Coopération Internationale (CECI), la COCAFEM/GL lance la Campagne des 16 jours d’activisme en RD Congo, précisément à Masisi et Walikale au Nord Kivu, à Bukavu au Sud Kivu, à Kisangani et à Kinshasa.

Le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des
femmes, marque le premier jour de la campagne 16 Jours d’activisme contre la violence
faite aux femmes, et le 10 décembre, Journée internationale des droits de l’homme, coïncide
avec le dernier jour de cette campagne. Ces dates ont été choisies pour lier symboliquement la violence faite aux femmes aux droits humains et pour souligner que cette violence constitue une violation des droits de la personne. A travers le monde, cette campagne est utilisée comme une stratégie d’organisation par des individus et des groupes pour appeler à l’élimination de toutes les formes de violence contre les femmes.
Pour ce faire, la COCAFEM/GL saisi cette opportunité pour organiser des conférences-débat en RD Congo par ses collectifs membres (CAFED, COFAS, CFPD, CONAFED, UFCOD) avec des thèmes en lien avec l’impunité, spécifiques à chaque entité :
 Conférence-débat à Walikale sur l’impunité en lien avec le non-respect du tarif légal des frais de justice
 Conférence-débat à Masisi sur l’impunité en lien avec les arrangements à l’amiable en cas des violences sexuelles
 Conférence débat à Bukavu sur l’impunité en lien avec la lourdeur administrative dans les procédures judiciaires
 Conférence débat à Kisangani sur l’impunité en lien avec la lourdeur administrative dans les procédures judiciaires
 Conférence-débat à Kinshasa sur l’impunité en lien avec le non-respect du tarif légal des frais de justice.

La COCAFEM/GL espère qu’à l’issue de ces 16 jours d’activismes les intervenants à ces conférences-débats ayant des obligations envers la population changeront d’attitude et s’engageront à lutter contre l’impunité facteur des VSBG, et que les auditoires qui seront notamment constitués des organisations de la société civile et des partenaires des collectifs seront capables de les interpeller.