Dans le cadre du PLUVIF exécuté par la COCAFEM/GL avec le financement du MAECD via le CECI, il s’est tenu à Kigali au Rwanda (le 28 Janvier 2016), à Kinshasa en RDC (le 29 Janvier 2016) et à Bujumbura au Burundi (le 02 Février 2016) des ateliers de validation des rapports nationaux sur « l’état des lieux de la mise en œuvre de la Déclaration de Kampala sur les VSBG et la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies ».

Dans le cadre du PLUVIF exécuté par la COCAFEM/GL avec le financement du MAECD via le CECI, il s’est tenu à Kigali au Rwanda (le 28 Janvier 2016), à Kinshasa en RDC (le 29 Janvier 2016) et à Bujumbura au Burundi (le 02 Février 2016) des ateliers de validation des rapports nationaux sur « l’état des lieux de la mise en œuvre de la Déclaration de Kampala sur les VSBG et la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies ».

Pendant les trois ateliers, les avancées, les défis, les recommandations ressortis des états des lieux nationaux sur la mise en œuvre desdits instruments ont constitué les vifs des débats, ainsi que les priorités de la COCAFEM/GL en perspective du plaidoyer à mener lors de sa prochaine Conférence Régionale sur la problématique de la domestication et de la mise en œuvre et l’effectivité des deux instruments susmentionnés, qui reflètent pleinement les droits et les enjeux des femmes de la Région des Grands Lacs et auxquels les Etats ont adhéré.

A Kigali l’atelier a connu la participation de 24 personnes dont des Représentants des Ministères ayant en charge le Genre, la Justice, la Santé, la Défense, la Police Nationale, le Conseil National des Femmes, Transparency International Chapter Rwanda, Gender Monitoring office/Observatoire du Genre, CARE International Rwanda, CECI, Pro Femmes Twese Hamwe, YWCA Rwanda et RRP+. A Kinshasa 34 personnes ont répondu présent il s’agit des Représentants des Ministères de la Femme, Famille et Enfant, l’Intérieur, la Justice, la Santé, Plan et Suivi de la Modernité, la Défense Nationale, le Secrétariat National du Comité de Pilotage 1325, le Fonds Social de la République, la Police Nationale Congolaise, la Cour Suprême de Justice, l’Union Africaine/RDC, ONU-FEMMES, la Coopération à l’Ambassade de Belgique, CAFED, CFPD, COFAS, CONAFED et UFCOD (Plus d’info :[http://acpcongo.com/acp/un-fonds-de-reparation-aux-victimes-des-violences-sexuelles-recommande-au-gouvernement-congolais/ ->http://acpcongo.com] et [http://adiac-congo.com/content/violences-sexuelles-un-rapport-sur-la-mise-en-oeuvre-de-la-declaration-de-kampala-et-la->http://adiaccongo.com] ). A Bujumbura, on a noté la présence de 26 personnes à savoir des Représentants des Ministères en charge du Genre, de la Justice, de la Santé, de la Défense Nationale, de la Sécurité Publique, de l’Education, l’Union Africaine, la CIRGL, ONUFEMMES, CARE International Burundi, le Forum National des femmes, le Centre Initiative SERUKA pour les victimes de viol, CECI, CAFOB, Dushirehamwe et Réseau Femme et Paix.

Les trois rapports nationaux ayant été validés, on en retiendra cependant cinq actions prioritaires et communes aux trois pays : 1°) L’intégration systématique du genre et de la problématique des VSBG dans divers documents de planification à tous les niveaux de décision et d’action dans les trois pays, 2°) La mise en place d’un fond régional d’appui aux OSCs qui luttent contre les VSBG ; 3°) Le renforcement des capacités techniques et financières du Centre Régional de Formation sur le VSBG de Kampala par la CIRGL ;4°) Le renforcement des capacités du Centre régional de Recherche et de Documentation sur les femmes, le genre et la consolidation de la paix dans la Région des Grands Lacs et enfin 5°) L’Organisation des échanges d’expériences sur les différentes approches de lutte contre les VSBG appliquées dans les différents pays de la Région à l’intention des représentants des gouvernements et des OSCs de la Région par la CIRGL avec l’appui de la Banque Mondiale. (Les trois rapports sont disponibles sur ce site, Aller dans la Rubrique Publications sous lien de menu Rapports).

Toutefois, une recommandation spéciale pour la RDC a consisté dans le lancement dans un bref délai de la Campagne Nationale « Tolérance Zéro Immédiate » envers les crimes de VSBG et l’impunité.