A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la Femme, la COCAFEM/GL réitère son engagement à combattre les VSBG dans la région de grands lacs.
A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la Femme, la COCAFEM/GL réitère son engagement à combattre les VSBG dans la région de grands lacs. La Concertation des collectifs des associations féminines de la Région des Grands Lacs a fêté du 20 au 21 mars 2015, la Journée Internationale de la Femme. Cette année, les cérémonies se sont déroulées au stade de Kadudu, à Bukavu, en République Démocratique du Congo. La veille, une conférence débat bien animée s’étaient tenu dans la salle du collège ALfajiri sur le thème de l’impunité des auteurs des violences sexuelles et basées sur le genre en RDC. Cette conférence avait été honorée par la présence remarquée du gouverneur de la province voisine de Cibitoke au Burundi, d’une délégation du district de Rusizi au Rwanda, du président du Tribunal de Grande instance de BUKAVU et bien d’autres . Dans son discours de circonstance, la présidente de la COCAFEM/Gl, Madame Béatrice Uzele, a indiqué qu’il s’agit d’une occasion d’échanger et de partager les expériences des uns et des autres. Elle a invité les participants à ces cérémonies, à réfléchir sur la problématique des violences sexuelles basées sur le genre dans la région de grands lacs. « La Cocafem/Gl en a fait le thème principal de son plaidoyer en RDC depuis 3 ans. Il faut faire davantage. La contribution de tout à chacun est nécessaire pour y parvenir », a-t-elle ajouté. Madame Uzele a également signalé au cours de son discours que les lois ont été adoptées et promulguées mais que leur mise en œuvre effective reste un souhait. Elle a profité de l’occasion pour demander leur mise en exécution afin de mettre fin à l’impunité. Avant de clore son discours, Mme UZELE a adressé des recommandations aux différents intervenants qui étaient présents. Aux gouvernants de trois pays, elle a recommandé de respecter les accords internationaux et régionaux signés et ratifiés et de réaliser une réforme législative en profondeur visant l’élimination des dispositions inégalitaires et discriminatoires à l’égard de la femme. Outre cela, elle a été demandé de mener une lutte contre l’impunité et de mettre en place une structure de lutte contre l’harcèlement sexuel dans les écoles et milieu de travail.A la société civile, elle l’a appelé à militer pour l’implication des hommes dans la lutte contre les VSBG. Pour leur part, les femmes sont appelées à se soutenir mutuellement dans la lutte contre toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme et de la jeune fille. Quant à la représentante de la CIRGL, l’Ambassadeur Eliane Berthe MOKODOPO, elle a notamment spécifié que : « La CIRGL remercie la COCAFEM/GL qui ne cesse, à travers ses activités, de conscientiser les autorités et des leaders politiques tant au plan régional, national que local à propos de l’ampleur de la problématique des VSBG et ses conséquences néfastes sur le vécu quotidien des victimes survivantes ». Par rapport aux VSBG, et en collaboration avec la COCAFEM/GL et d’autres organisations, « La CIRGL va voir comment évoluer vers l’autonomisation de la femme et élaborer des projets à impact direct ». A-t-elle promis.