Pro-Femmes/Twese Hamwe dans l’accompagnement des femmes dans le commerce transfrontalier

Admin Non classé août 22, 2016
A travers son axe de renforcement du pouvoir socio-économique de la femme, la Concertation des Collectifs des Associations Féminines de la Région des Grands Lacs (COCAFEM/GL), se réjouit de l’initiative de son collectif membre nommé Pro-Femmes / Twese Hamwe qui a mis en place depuis 2012 un projet visant à renforcer l’intégration régionale en permettant aux femmes et hommes des communautés frontalières de lutter contre la pauvreté et contribuer au développement économique durable.

Ce projet est intitulé en anglais “Strengthening the Economic Power of Women in the Informal Cross Border Trade Sector within the Framework of the East African Community Integration”. Il est financé par Trade Mark East Africa. Entre 2012 et 2014, des études réalisées dans le cadre de ce projet ont identifié certaines politiques et problèmes structurels qui affectent les femmes pratiquant le commerce transfrontalier.

Les résultats de ces études ont été partagés avec les différentes parties prenantes et décideurs politiques en termes de lettres de plaidoyer portant notamment sur les sujets suivants : Retour ligne automatique
(i) Mise en place d’un observatoire régional sur le genre et le suivi de la mise en œuvre rapide de la quatrième stratégie de développement, (ii) L’enregistrement et gestion des coopérative, (iii) Les inégalités de genre dans l’environnement du commerce intérieur au Rwanda et son impact sur les femmes du commerce transfrontalier, et (iv) Les défis liés au manque de capitaux et accès aux microcrédits subie par les femmes impliquées dans le commerce transfrontalier informel.

Ainsi, la réunion de plaidoyer dernièrement organisée à Kigali par Pro Femmes Twese Hamwe et intitulée « Renforcement de la position des femmes dans le secteur informel du commerce transfrontalier : Où en sommes-nous maintenant » a rassemblé des représentants des ministères et agences nationales concernés (MINICOM, MINEAC, RCA, BDF). Hormis cette première catégorie d’invités, on comptait également des représentants de la société civile et différentes organisations du secteur privé du Rwanda, ainsi que les représentants des femmes pratiquant le commerce transfrontalier.

Pour l’organisateur, cette réunion a atteint son objectif de plaidoyer car, suite aux solutions conjointement identifiées, il s’est observé de la part de toutes les parties prenantes une volonté pour le changement dans la politique récente et les questions structurelles concernant les femmes dans le commerce transfrontalier.

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