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Les femmes congolaises mettent en garde les auteurs des VSBG et encouragent les victimes à les dénoncer
Suite à l’acte de violence commis par l’artiste musicien congolais Antoine Agbepa dit Koffi Olomide, patron de l’orchestre Quartier Latin à l’endroit de sa danseuse, Mme Pamela Bengongo à Naïrobi, les femmes congolaises réunies au sein du Cadre Permanent de Concertation de la Femme Congolaise « CAFCO » demandent à la presse congolaise aussi bien audio-visuelle et qu’écrite de suspendre pendant une année la diffusion des œuvres musicales de l’artiste. Cette demande ressort de la déclaration rendue publique le 27 juillet 2016, au cours d’une conférence de presse animée par CAFCO à son siège situé dans la commune de la Gombe, à Kinshasa en RDC.
En effet, dans sa déclaration du 27 juillet 2016, le CAFCO déplore le fait que l’image de la femme congolaise voire celle de la nation entière déjà caractérisée par des multiples violences faites à la femme aient été ternie suite à l’acte de violence ignoble posé par l’artiste musicien congolais Koffi Olomide en date du 22 juillet 2016 à l’aéroport de Nairobi en République du Kenya sur la danseuse de son groupe Pamela Bengongo. Pour le CAFCO, cela informe suffisamment sur la vulnérabilité et le manque de protection des travailleuses du secteur informel en général, et dans le monde de la musique en particulier, en RDC.
Aussi, les femmes congolaises réunies au sein du CAFCO ont tenu à féliciter les autorités Kenyanes particulièrement la ministre du Genre et égalité des chances dont l’implication a abouti à l’expulsion du musicien congolais mais aussi salué les mesures prises par les autorités judiciaires de la RDC pour l’ouverture de l’instruction ayant menée au mandat d’arrêt provisoire de cet artiste musicien. Elles ont par ailleurs recommandé aux services compétents d’assurer la protection de la danseuse violentée et de réserver une sanction sévère à son bourreau et à quiconque oserait intenter à sa vie et son intégrité physique conformément à la loi. Pour terminer, elles ont encouragé toutes les femmes victimes à dénoncer tout acte de violences leur infligé.